17 avril 2012
ZVZ Immaculée
Des hommes à l'écoute de la Parole
Zezi vre Zom : enn vre Sanzman
Une aventure qui débuta autour d’une table à la cure de l’Immaculée-Conception. Ce soir-là, nous n’étions que huit et nous prenions l’engagement pour dix mercredis et une retraite résidentielle d’un week-end.
Le cheminement
À notre première rencontre, le père Véder nous a bien dit : « Na pas kas latet avec retret, anou semine apre nou ava gete kan li pou vini. »Tout au long de ce cheminement, il a su ensemencer la Bonne Parole en chacun de nous. Il a mis tout le monde à l’aise. Il nous a appris à nous révéler à nous-mêmes, et avec la Parole, il venu nous toucher dans notre foi.
À travers chaque session, nous avons ressenti cet enracinement dans la Parole de Dieu. Ce fut un cheminement qui a permis à chacun des hommes de s’élever, de mieux se connaître tout en cheminant avec Jésus.
À travers chaque session, nous avons ressenti cet enracinement dans la Parole de Dieu. Ce fut un cheminement qui a permis à chacun des hommes de s’élever, de mieux se connaître tout en cheminant avec Jésus.
L’enseignement
Cette formation nous a aussi révélé le vrai sens de La Parole. Nous avons compris le plan que Dieu Notre Père nous a réservé et ce qu’Il attend de nous. Les sessions de travail nous ont amenés à comprendre la mission du Jésus-Christ afin de le prendre comme exemple, Lui qui a été « enn vre zom », de Le suivre et de Le mettre au cœur de notre vie.
La transformation
« Zom to pa finn trouve, to pa finn santi, to pa finn tande… » Au fils des sessions, les partages étaient de plus en plus forts, de plus en plus touchants. Les lianes qui emprisonnaient les cœurs de ceux présents se déliaient progressivement et nous l’avons vu. Certains d’entre nous n’ont plus tremblé, ils se sont levés et ont été libérés. Un point fort dont nous avons fait l’expérience, c’est la fraternité qui régnait au sein de notre groupe. Elle a grandi de semaine en semaine, et s’est affirmée au cours de la retraite.
Nous remercions vivement les pères Adrien Wiehe, Gérard Mongelard, Laurent Rivet et André Sunassee pour leur soutien durant cette formation. Nous ne pouvons oublier le père Jean-Claude Veder à qui nous disons notre grande reconnaissance pour avoir cheminé avec nous, pour avoir fait que nous soyons réconciliés avec Dieu.
Nous remercions vivement les pères Adrien Wiehe, Gérard Mongelard, Laurent Rivet et André Sunassee pour leur soutien durant cette formation. Nous ne pouvons oublier le père Jean-Claude Veder à qui nous disons notre grande reconnaissance pour avoir cheminé avec nous, pour avoir fait que nous soyons réconciliés avec Dieu.
Une retraite qui change tout…
Zom, nou invit twa pou ale Al suiv sa sesion-la Les Zezi gid twa Na pa per, trap so lame Li ena enn plan pou twa Li kontan twa Ouver to laport kan li pou tape
Zom nou finn ena enn panse pou twa Enn frer kinn aprann nou sa Ek nou finn sante pou twa
« Prepare, prepar to leker Prepare ala Zezi ape vini Prepare, prepar to leker Prepare ala Zezi ape vini…»
Zom nou finn ena enn panse pou twa Enn frer kinn aprann nou sa Ek nou finn sante pou twa
« Prepare, prepar to leker Prepare ala Zezi ape vini Prepare, prepar to leker Prepare ala Zezi ape vini…»
*****
Philippe Lam :
« Pour moi, le parcours m’a permis non seulement de découvrir et comprendre davantage le personnage de Jésus, mais aussi de me découvrir moi-même. Au fil des 10 semaines, culminant avec la retraite, je me sentais guidé, inspiré et surtout transformé par le parcours spirituel. J’ai ressenti ce que m’a dit Soeur Clothilde de Maroussem, mon accompagnatrice pour Vie Spirituelle, à l’effet que Dieu nous parle à tout un chacun. Il suffit que nous ouvrions notre cœur pour accueillir ce qu’il a à nous offrir. Je commence à apprécier ce que Soeur Clothile m’a toujours conseillé, c’est-à-dire essayer de comprendre par le cœur et non par une analyse savante des textes de l’Écriture. »
D.B :
« Au fils des semaines, j’ai pu mettre un terme à l’abus d’alcool du samedi soir. Maintenant, je me réveille le dimanche frais et détendu et je peux me consacrer à ma famille le jour dominical. »
Gervais Armel :
« Le moment fort lors de chaque session aura été le partage en petit groupe où chacun racontait sa vie d’homme, en relation avec le sujet de la semaine. J’éprouvais une joie immense à l’idée que Dieu puisse réunir des hommes dont la plupart ne se sont jamais rencontrés auparavant et qui s’exprimaient librement sur leur expérience dans la vie de tous les jours. La retraite a été un autre moment fort. Le Sacrement de la réconciliation m’a permis de demander pardon pour les fautes commises dans le passé et de soigner de vielles blessures. J’ai aussi beaucoup apprécié l’enseignement du père Jean-Claude Veder, qui portera certainement beaucoup de fruits durables. »
Charles Clarel Chantoiseau :
« En tant que musicien professionnel, j’assurais l’animation musicale lors de chaque session. C’était une pure joie que de jouer aux instruments musicaux et de chanter à la gloire de Dieu. Chaque semaine je demandais au père Veder : ‘ki menu zordi’ pour les différentes chansons de la soirée. Quand le père me demandait si je connaissais telle ou telle chanson, je répondais ‘pa gagn traka’. C’était ma troisième expérience d’une retraite et ce que j’ai éprouvé lors de ce parcours spirituel fut vraiment extraordinaire. J’ai mis à profit mon temps de prière pour prier pour les membres de ma famille et un ami qui sont gravement malades.Découvrir la Bible au 2eme degré comme nous a enseignés le père Veder est un atout qui va m’aider dans mon cheminement spirituel pour toute ma vie. »
Brian Darga :
« Le parcours nous permet de devenir un meilleur citoyen de l’île Maurice. Je souhaiterais avoir une formation plus avancée qui me permettra d’aider l’Église dans sa mission d’évangélisation. »
Patrick Esther :
« Zom revey twa, aret dormi lor to mem. To la penn, to problem to bann sousi, vinn dan ZEZI VRE ZOM, afin ki to dekouver to mem to fami ek la sosiete. Vini to va trouv sa lamour gratui Bondie Papa ofer bann zom…Transform to la vi vinn enn zom exanpler an Zezi. »
Brian Ah Kee :
« ‘Zezi Vre Zom’ a été pour moi une expérience extraordinaire. Au départ, je ne voulais pas suivre cette session parce que je trouvais que ce n’était pas pour moi. Mais j’ai fait le premier pas et je ne regrette rien maintenant. Bien au contraire, je suis sorti de cette aventure humaine et spirituelle, grandi, mûri et complètement transformé. Les dix sessions des mercredis soirs ont été extrêmement enrichissantes, tant du côté humain que du côté spirituel. Le père Jean-Claude Véder nous a beaucoup donné et on ne le remerciera jamais assez pour ça. Guidé par l’Esprit-Saint, il nous a donné des clés pour ouvrir nos cœurs à la Parole de Dieu (la Bible). Au fil des sessions, je sentais en moi cette transformation. Comme le disait Jean-Claude, cette formation est inutile si après il n’y a pas de transformation. Effectivement, transformation il y a eu dans les cœurs de TOUS LES HOMMES qui ont assisté à cette formation Zezi Vre Zom. De semaine en semaine, nous avons côtoyé ce Jésus de plus près. Guidés par l’Esprit, nous avons pu toucher ce Jésus, le rencontrer dans l’intimité nos cœurs d’hommes.
La cerise sur le gâteau a été sans conteste la retraite à Tabgah, St-Julien.
On était comme des enfants allant à un pique-nique. Mais nous savions très bien que ce n’était pas pour un pique-nique bien sûr mais nous étions tous survoltés à l’idée de nous retrouver une ‘dernière’ fois ensemble pour aller toucher ce Jésus du plus profond de nos cœurs.
Cette retraite a été pour chacun d’entre nous, un moment extraordinairement fort en émotion. À la fin de la retraite, tous les hommes étaient un peu tristes à l’idée de se séparer. Cependant on était tous aussi heureux par ce qu’on avait reçu tout au long de ce cheminement et on avait tous très hâte d’aller propager cette bonne nouvelle à tout le monde. On est sorti de cette retraite assurément transformé.
Le lendemain soir, il y a eu la messe pour les hommes qui avaient assisté aux sessions et tous les membres de nos familles aussi bien que des amis étaient invités. Pour reprendre l’expression d’une Sœur qui étaient présente à cette messe : ‘Zame monn trouve Zom osi eksite pou Zezi !’ Ceci démontre bien l’ambiance, l’enthousiasme et bien évidemment la joie dans le cœur de chaque homme présent.
Il y a eu beaucoup de témoignages des parents, qui sont venus parler justement de la transformation de leurs maris, fils, ou neveux après cette formation. Depuis ce jour, nous taquinons tous ceux de notre entourage et qui n’ont pas encore suivi la formation en leur disant qu’ils ne sont pas des ‘VRE ZOM’ , qu’ils sont simplement des ‘ZOM’. C’est un peu une manière aussi de leur dire : ‘VINI ZOT VA GOUTE KOUMA SA BONDIE LA VREMEM LI MARI BON !!!!’ Nous encourageons tous les ‘ZOM’ à faire ce premier pas et on vous donne la garantie que vous en sortirez TRANSFORMÉS !! »
La cerise sur le gâteau a été sans conteste la retraite à Tabgah, St-Julien.
On était comme des enfants allant à un pique-nique. Mais nous savions très bien que ce n’était pas pour un pique-nique bien sûr mais nous étions tous survoltés à l’idée de nous retrouver une ‘dernière’ fois ensemble pour aller toucher ce Jésus du plus profond de nos cœurs.
Cette retraite a été pour chacun d’entre nous, un moment extraordinairement fort en émotion. À la fin de la retraite, tous les hommes étaient un peu tristes à l’idée de se séparer. Cependant on était tous aussi heureux par ce qu’on avait reçu tout au long de ce cheminement et on avait tous très hâte d’aller propager cette bonne nouvelle à tout le monde. On est sorti de cette retraite assurément transformé.
Le lendemain soir, il y a eu la messe pour les hommes qui avaient assisté aux sessions et tous les membres de nos familles aussi bien que des amis étaient invités. Pour reprendre l’expression d’une Sœur qui étaient présente à cette messe : ‘Zame monn trouve Zom osi eksite pou Zezi !’ Ceci démontre bien l’ambiance, l’enthousiasme et bien évidemment la joie dans le cœur de chaque homme présent.
Il y a eu beaucoup de témoignages des parents, qui sont venus parler justement de la transformation de leurs maris, fils, ou neveux après cette formation. Depuis ce jour, nous taquinons tous ceux de notre entourage et qui n’ont pas encore suivi la formation en leur disant qu’ils ne sont pas des ‘VRE ZOM’ , qu’ils sont simplement des ‘ZOM’. C’est un peu une manière aussi de leur dire : ‘VINI ZOT VA GOUTE KOUMA SA BONDIE LA VREMEM LI MARI BON !!!!’ Nous encourageons tous les ‘ZOM’ à faire ce premier pas et on vous donne la garantie que vous en sortirez TRANSFORMÉS !! »
Annick Lafleur :
« Ce qui m’a frappée en entrant dans cette belle église de l’Immaculée-Conception ce furent les sourires, les accolades, les fous-rires de ses messieurs qui se sont revu pour la messe d’action de grâce avec leurs familles après 10 semaines de sessions ZEZI VRE ZOM et une retraite d’un week-end animées par le père Jean-Claude Véder.
Voir mon cher mari aussi joyeux de revoir ses potes, sentir cette joie sur son visage que seul le Christ peut donner m’a fait venir les larmes aux yeux. Quelqu’un m’a dit une fois que le Seigneur a un plan pour chacun d’entre nous, il faut être patient et j’ai attendu longtemps avant de voir cette transfiguration sur son visage. J’ai alors dit au Seigneur : ‘We Segner, na pena personn kouma toi.’
C’est vrai que quand on a vécu toute son enfance, sa jeunesse activement dans une paroisse, suivi des formations ici et là, vivre des moments forts dans les retraites, encadrer vos enfants pour qu’eux aussi apprennent à connaître Jésus, les aider à faire partie vivante de cette paroisse, et voir que d’un autre côté le mari, lui, qui ne lâche pas son fauteuil, sa télé, a été un vrai combat.
Je me souviens qu’un jour, en l’invitant à participer à la messe dominicale en famille, il a eu l’audace de me répondre : ‘Kat dimounn al legliz dans sa lakaz-la ase, zot bien kapav prie pou moi.’ Ou bien une autre fois : ‘Ki sesion pou ale, mo fatigue…’
Et le 11 juillet, le voir assis avec ces 90 hommes, tout sourire, chantant Bondie nou Papa to bien kontan nou, parski to finn donn nou to garson Zezi Kris m’a fait pleurer de plus belle. Et les enfants qui avaient les yeux rivés sur leur papa pa ti pe kroir seki zot pe trouve.
M’approchant d’une autre dame présente à cette cérémonie, cette dernière me dit : ‘Ayo zame mo pa finn trouv mo bonom koum sa, pou kroir enn lot dimounn.’ Et combien de ses dames, ce jour-là, ont été surprises par ces visages heureux d’avoir tout simplement rencontré Jésus-Christ. Des moments forts de réconciliation avec les épouses, les mamans. Des moments de gratitude, avec les témoignages des hommes et de leurs épouses qui nous ont tous fait vibrer.
Que ce premier pas soit le début pour certains et la suite pour d’autres d’une longue aventure avec le Christ, vrai Dieu et vrai homme, pour ces hommes, ces époux, ces fils, ces frères. On a respiré de l’air pur sur la montagne, on a pris des décisions, maintenant il faut redescendre dans la plaine et reprendre la lutte quotidiennes avec ses joies et ses peines. »
Voir mon cher mari aussi joyeux de revoir ses potes, sentir cette joie sur son visage que seul le Christ peut donner m’a fait venir les larmes aux yeux. Quelqu’un m’a dit une fois que le Seigneur a un plan pour chacun d’entre nous, il faut être patient et j’ai attendu longtemps avant de voir cette transfiguration sur son visage. J’ai alors dit au Seigneur : ‘We Segner, na pena personn kouma toi.’
C’est vrai que quand on a vécu toute son enfance, sa jeunesse activement dans une paroisse, suivi des formations ici et là, vivre des moments forts dans les retraites, encadrer vos enfants pour qu’eux aussi apprennent à connaître Jésus, les aider à faire partie vivante de cette paroisse, et voir que d’un autre côté le mari, lui, qui ne lâche pas son fauteuil, sa télé, a été un vrai combat.
Je me souviens qu’un jour, en l’invitant à participer à la messe dominicale en famille, il a eu l’audace de me répondre : ‘Kat dimounn al legliz dans sa lakaz-la ase, zot bien kapav prie pou moi.’ Ou bien une autre fois : ‘Ki sesion pou ale, mo fatigue…’
Et le 11 juillet, le voir assis avec ces 90 hommes, tout sourire, chantant Bondie nou Papa to bien kontan nou, parski to finn donn nou to garson Zezi Kris m’a fait pleurer de plus belle. Et les enfants qui avaient les yeux rivés sur leur papa pa ti pe kroir seki zot pe trouve.
M’approchant d’une autre dame présente à cette cérémonie, cette dernière me dit : ‘Ayo zame mo pa finn trouv mo bonom koum sa, pou kroir enn lot dimounn.’ Et combien de ses dames, ce jour-là, ont été surprises par ces visages heureux d’avoir tout simplement rencontré Jésus-Christ. Des moments forts de réconciliation avec les épouses, les mamans. Des moments de gratitude, avec les témoignages des hommes et de leurs épouses qui nous ont tous fait vibrer.
Que ce premier pas soit le début pour certains et la suite pour d’autres d’une longue aventure avec le Christ, vrai Dieu et vrai homme, pour ces hommes, ces époux, ces fils, ces frères. On a respiré de l’air pur sur la montagne, on a pris des décisions, maintenant il faut redescendre dans la plaine et reprendre la lutte quotidiennes avec ses joies et ses peines. »
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